Une mine peut-elle résoudre des problèmes de chômage dans le Tarn ?

Aujourd’hui, le secteur de Fontrieu et ses alentours est un secteur dynamique,
avec une qualité de vie remarquable :
fromagerie, eaux minérales, agriculture, vente d’eau par la commune, tourisme
→ Chiffre d’affaires : des dizaines de millions d’euros
→ Vente d’eau par la mairie : 343 696 € en 2018
→ Nombre d’emplois directement menacés : environ 200
Ce sont des EMPLOIS DURABLES ET LOCAUX
Que nous proposerait Tungstène du Narbonnais ?
Environ 80 emplois non durables et non locaux (car trop spécialisés).
L’ extraction minière n’est pas compatible avec l’activité économique actuelle (risques pour l’eau, l’agriculture, l’image de marque du territoire, impact négatif sur les AOC, IGP, tourisme).
Nous avons le devoir de nous opposer au sacrifice de la population d’un territoire aux seuls profits d’un groupe privé !

Qu’entend-on par valorisation
de l’investissement public ?

La filiale française d’une société minière australienne a touché 682 000 € de Crédit- Impôt-Recherche de la France (c’est-à-dire du contribuable français) pour des PERM en Bretagne (Actu.fr /2017/12/19)
Une autre compagnie minière aux capitaux canadiens et russes, devrait toucher tout au long de son projet en Guyane, plusieurs centaines de millions d’euros de la France sous forme de dispositifs de soutien à l’initiative privée. (Montagne d’Or, un mirage économique Analyse du WWF France, septembre 2017)
Combien touchera la société Tungstène du Narbonnais de l’État français et donc du contribuable français ?

Aucun résidu minier visible ?

Partout ailleurs tas de stériles, digues font partie des paysages. Alors pourquoi chez nous ce serait différent. Quel ravin combleront-ils ?
A Saint Salvy, c’est celui du Chien qui l’a été, parlez-en aux habitants de Noailhac !
Et les bassins contenant les millions de m3 de résidus miniers, où seront-
ils cachés ?
A Mittersill, la mine verte, ils occupent plus de 300ha !

Tungstène du Narbonnais et leurs engagements !

Dans leur lettre d’information, ils écrivent : « Nos engagements, Tout au long du développement, Nos engagements, durant la période d’exploration (5 ans), Nos engagements durant la période d’exploitation (15 à 20 ans) ».
Il ne manque pas quelque chose ? : Nos engagements après !
Qu’en est-il de l’après mine ?
A Montroc, des millions d’euros sont dépensés pour essayer de contenir les pollutions au fluor, aluminium, manganèse et cuivre !
A Salsigne, des taux d’arsenic 73 fois supérieurs aux normes ! (Source : L’independant.fr /2018/12/06/)
Actuellement, l’État renâcle à identifier les risques !
La Méthodologie nationale de gestion des sites et sols pollués publiée en 2017 par le ministère de l’environnement rappelle page 122 :
« Le coût des mesures ciblées ou de plus grande ampleur, ainsi que leur pérennité dans le temps, doivent être mis en perspective des mesures d’éloignement définitives des populations ».