Les documents envoyés au gouvernement par Tungstène du Narbonnais dans le cadre de la procédure du PERM font référence à de multiples reprises à la mine de tungstène de MITTERSILL en Autriche, recommandée comme l’exemple qui pourrait se concrétiser chez nous.
Elle est présentée comme une « exploitation parfaitement intégrée d’un point de vue environnemental et industriel » (mémoire des travaux, tome II page 66). En attestent les photographies de ces installations proposées dans ce même document (page 67).
Évidemment, comme sur d’autres aspects de ce dossier, n’est présentée par les porteurs de ce projet minier qu’une face de la réalité, forcément à leur avantage.
Voici une autre facette de cette réalité qui est soigneusement dissimulée.
Il s’agit des digues des résidus miniers de l’exploitation de MITTERSILL (captations réalisées ces dernières semaines), qui sont constituées par les boues des usines de traitement et de concentration des minerais extraits. La surface en jeu représente environ 50 terrains de rugby vus du dessus, pour des hauteurs de plusieurs mètres. Ces millions de mètres-cubes de résidus y resteront définitivement.
En voulons-nous chez nous ?